mardi 15 février 2011

BRO WAROK, ex l'ÉMIGRANT


Type : dundée.
 
 
Gréement : 2 mats en une seule partie, à pible ; voile à corne chacun des  2 mâts ; flèche sur le grand mât ; tapecul porté par un gui, pas de queue de malet ; 1 foc, une trinquette.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois

Date et lieu de lancement : 1948  à Camaret, dans le Finistère (chantier Gourmelon)
Autres noms : l'Émigrant 
Utilisation initiale :  bateau de pêche (langoustier de Camaret)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Port-Louis (Morbihan, à l'entrée de la rade de Lorient)
Dernière utilisation connue : Voilier de promenade et de croisière.

   Signification du nom : Bro Warok est l'ancien nom, en breton, de l'ouest du Morbihan (Pays de Lorient et d'Auray, entre la Cornouaille à l'ouest, le pays du roi Morvan au nord et le pays deVannes, ou Bro Gwened, à l'est). Bro est le mot breton pour désigner un pays, et Warok était un roi, très populaire,  de la région au 6ème siècle. Le bateau, basé à Port-Louis, est donc au cœur du Bro Warok.
Longueur hors-tout : 25 m
Longueur de la coque : 17 m
Longueur à la flottaison : 15,3 m
Largeur maximale : 5,6 m
Tirant d'eau maximal : 3 m
Tirant d'air :  20 m
Déplacement :  68,5 t
Surface de voiles : 215 m2

 Bro Warok est un des derniers langoustiers mixtes voile et moteur construits à Camaret. Il allait pêcher la langouste sur le banc d'Arguin au large de la Mauritanie, de 1948 à 1973.
Abandonné ensuite à Noirmoutier, il a été restauré entre 2000 et 2004. Bien entretenu depuis, il est classé BIP (Bateau d'Intérêt patrimonial).

 Bro Warok propose, au départ de Port-Louis,  des sorties de durée variée allant du tour de l'île de Groix (avec arrêt pique-nique) à la croisière de 5 jours. La participation des passagers (22 pour la journée, 12 en croisière aux manœuvres est souhaitée, comme sur la plupart des voiliers de ce genre ; l'équipage comprend 2  marins dont le patron, Alain Malardé, qui s'est rendu célèbre dans la lutte contre les dégâts provoqués par la marée noire de l'Erika. Plus récemment, il a combattu avec vigueur des règlementations qui voulaient empêcher la participation des passagers aux manœuvres ; il a, provisoirement au moins, obtenu que ce type de navigation continue à exister.

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