mercredi 24 novembre 2021

ORION

Type : Goélette franche à 2 mâts.



 


  Gréement : 2 mâts composés, à chouques, en 2 parties chacun (plus un mât de pavillon sur le grand mât) ; voile à corne et flèche sur chaque mât ; génois à enrouleur, trinquette. 
 
  Matériaux : Coque composite (structure en acier, quille en chêne et plomb, bordés en teck) pont en  teck ; mâts et espars en bois (pin d'Oregon).
  Date et lieu de lancement : 1910 au chantier Camper and Nicholson, à Gosport  (Sud de l'Angleterre, à l'entrée de la rade de Portsmouth). Architecte Charles Nicholson.
Autres noms : Sylvana, lors du lancement. Plusieurs autres noms, dont Pays de France, Diane, Vira ...
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : ?
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Yacht privé, pouvant embarquer des "invités" en charter.

Signification du nom :  La constellation d'Orion est une des constellations les plus belles et les plus connues, très reconnaissables dans le ciel d'hiver. Selon la mythologie grecque,  Orion   un chasseur géant transformé en amas d'étoiles par Zeus.
 
Longueur hors-tout :  49,3 m
Longueur de la coque : 38,65 m
Longueur à la flottaison : 27,4 m
Largeur maximale : 7,3 m
Tirant d'eau maximal : 4,2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t
Surface maxi de voilure : 800
 
État : plusieurs fois restauré, parfois à la suite de dégradations importantes ; 70% des emménagements intérieurs sont néanmoins d'origine. La dernière grande restauration  a été réalisée à La Ciotat, entre 2003 et 2005.
Avant : étrave très élancée ; beaupré 

Arrière : voûte très élancée ; gui dépassant assez largement le tableau arrière. 
 


Coque : blanche.
Superstructures : rouf en bois verni entre les 2 mâts.

 Orion est une des grandes goélettes les plus anciennes, construite en 1910 près de Portsmouth, pour un officier britannique.. En 1913, elle a été rachetée par le comte J. de Polignac, qui l'a rebaptisée Pays de France en 1919, puis par un journaliste français en 1921, puis par un Anglais, un Argentin. C'est un Espagnol qui lui a donné son nom d'Orion et l'a basée à Cadiz. Elle a eu plusieurs propriétaires espagnols, a été un temps gréée  avec des voiles d'étai, a démâté entre Barcelone et Marseille, a été regréée comme à l'origine, est devenue italienne...Une histoire complexe comme peut l'avoir un navire de plus de 110 ans..En 2019, elle était présente à Cannes lors des régates royales, mais nous n'avons pas eu la chance de la voir sous voiles, elle ne participait pas aux courses. Elle arborait le pavillon britannique. Elle peut accueillir 10 passagers, avec 11 membres d'équipage.

 

 

mardi 26 octobre 2021

INVADER

Type : Goélette franche à 2 mâts.
 

Gréement : 2 mât en 2 parties chacun ; voile à corne et flèche sur chaque mât ; 2 focs, une trinquette. voiles d'étai, spis. Combinaisons de voiles très diverses.
 
 Matériaux : Coque en acier, pont en acier recouvert de teck ; mâts et espars en bois.
  Date et lieu de lancement : 1905 au chantier Lawley and Son, à Boston  (Massachusets). L'architecte, Albert Chesebrough, était un neveu de Nathanaël Herreshof.
Autres noms : ?
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : maltaise (?)
Dernier port d'attache connu : Valetta, Malta.
Dernière utilisation connue : Yacht privé, pouvant embarquer des "invités" en charter.

  Signification du nom : Invader est un mot anglais signifiant envahisseur.

Longueur hors-tout :  49 m
Longueur de la coque : 41,5 m
Longueur à la flottaison : 30 m
Largeur maximale : 8,2 m
Tirant d'eau maximal : 4,3 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 214 t
Surface maxi de voilure : 1024
État : plusieurs fois restauré, très bon état
Avant : étrave très élancée ; beaupré 


Arrière : voûte très élancée, petit tableau  ; gui dépassant largement le tableau arrière. 



Coque : blanche.
Superstructures : 2 roufs en bois verni ; l'un en arrière du grand mât, l'autre entre les 2 mâts.

 Invader est une des grandes goélettes parmi les plus anciennes, construite en 1905  à Boston. Elle a une longue histoire, assez peu connue. Dans les premières années, elle faisait partie des grands yachts les plus performants. Elle a ensuite servi comme garde-côte pendant la 2ème guerre, de navire océanographique et d'exploration, de restaurant dans les années 1980, etc..  Après une période de relatif abandon à la fin du XXème siècle, elle a été restaurée plusieurs fois. et était en vente début 2021 pour le prix de 4,5 millions d'euros). Elle est proposée à la location en charter (3 membres d'équipage pour 10 passagers).

mercredi 20 octobre 2021

NAEMA


Type : Goélette franche à 2 mâts.
 


Gréement : 2 mât en 1 seule partie chacun ; voile à corne et flèche sur chaque mât ; un foc,une trinquette. 
Matériaux : Coque en acier ; pont recouvert de bois, mâts et espars en bois.
Date et lieu de lancement : 2012 à Bodrum (Turquie), par Graafship, selon les plans Olivier Van Meyer d'après Panda d'Alfred Mylne (1938).
Autres noms : Noelani
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : pavillon des îles Cayman.
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Yacht privé

Signification du nom : Naema  est aussi un prénom d'origine arabe.

Longueur hors-tout :  39 m
Longueur de la coque : 35,3 m
Longueur à la flottaison : 25  m
Largeur maximale : 6,8 m
Tirant d'eau maximal : 4,25 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t
Surface maxi de voilure : 

État : récent, bien entretenu.
Avant : étrave élancée ; bout dehors 
Arrière : voûte  élancée, petit tableau

 


 

 
Coque : blanche.
Superstructures : rouf en bois en arrière du grand mât, descentes, clairevoies.
 
   Naema a été construit en Turquie par une succursale de chantier néerlandais en 2012.
  Cette goélette  luxueuse participe aux régates de Méditerranée Photos prises aux Voiles de St-Tropez 2019.
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jeudi 11 juin 2020

LE MORGATOIS (CM 231625)


Type : dundée.
Gréement : chaque mât en 1 seule partie (mât à pible) parties ; voile à corne chacun des  2 mâts  ; flèche sur le grand mât seulement  ; 1 foc, une trinquette. 1 voile d'étai sur le mât de tapecul.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois

Date et lieu de lancement : 1954  au chantier Tertu du Fret (presqu'île de Crozon, sur la rade de Brest).
Autres noms : 
Utilisation initiale : bateau de pêche (thonier de Morgat)
Dernière nationalité connue : Française
Dernier port d'attache connu : Douarnenez
Dernière utilisation connue : Voilier privé.

   Signification du nom : Le Morgatois : un homme ou un bateau de Morgat, c'est à dire du port de Crozon. Le port (et station balnéaire) est situé au sud-est du bourg de Crozon. C'est un des 2 ports principaux de la presqu'île de Crozon avec Camaret. Donnant sur la baie de Douarnenez, il bénéficie d'une position bien abritée, protégée par le Cap de la Chèvre. Morgat fait partie du quartier maritime de Camaret, d'où l'immatriculation CM 231625.
Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 17,1 m
Longueur à la flottaison :  m
Largeur maximale : 6 m
Tirant d'eau maximal : 3,2 m
Tirant d'air :   m
Déplacement :   t .
Surface maxi de voilure :  m² 
État : en cours e restauration ?.
Avant : étrave inclinée ; bout dehors. numéro CM 231625 (CM pour Camaret).
  

Arrière : voûte ;  tableau peu  incliné.

Coque :  vert clair et vert foncé, pavois vert foncé; liston jaune.

Superstructures : timonerie abritée
 
   Le Morgatois est un ancien thonier de Morgat ; il a pêché le thon dans le Golfe de Gascogne, aux lignes traînantes portées par des  tangons, de 1954 à 1988. Lorsque l'activité de pêche s'est terminée, il a  été acheté par la famille Bielinski  ; restauré pour devenir un bateau de plaisance,  il a été remis à l'eau  en 1994. 
      Durant sa carrière de thonier, son aspect a changé plusieurs fois, notamment ses couleurs et la taille de la timonerie (de 1974 à 1988, la passerelle en polyester, surélevée, était  plus grande, d'aspect plus "moderne").. Il conservait quand même une voilure, même si elle était réduite. Le bateau a retrouvé, après sa restauration, son aspect et ses couleurs d'origine ; mais il reste un bateau à propulsion mixte, à voiles moins grandes que la plupart des dundées de taille comparable.
   Durant les années qui ont suivi la restauration, les propriétaires vivaient à bord puis l'ont préparé pour la navigation hauturière ; l'ancien thonier a traversé l'Atlantique et visité le Québec. 
   Il est actuellement basé à Douarnenez et navigue lors des fêtes maritimes de ce port et de Brest. 
    Depuis mai 2014, il était amarré au Port-Rhu et portait une pancarte "à vendre". Le 11 juin 2020, des travaux sont en cours : démantèlement ou début de restauration  ? On sera sans doute bientôt fixé sur le destin de ce bateau.
 

lundi 11 mai 2020

TANTE FINE


Type : dundée.

Gréement : les 2 mâts en 1 seule  partie (à pible) ; voile à corne sur chacun des  2 mâts ; flèche sur le grand mât seulement  ; 1 foc, une trinquette. tape cul porté par un gui orientable, pas de queue-de-malet.

Matériaux : Coque et pont en bois, mâts en bois.

Date et lieu de lancement : 1961 au chantier Kersaudy et Gourlaouen, à Plouhinec (près d' Audierne, Finistère)
Autres noms : aucun.
Utilisation initiale : bateau de pêche (langouste, thon).
Dernière nationalité connue : français
Dernier port d'attache connu : Fécamp (Seine Maritime).
Dernière utilisation connue : Voilier école et de promenade 

   Signification du nom : Tante Fine : le nom vient du diminutif de Joséphine, le prénom de la personne qui a fait construire le bateau pour ses 3 neveux..

Longueur hors-tout : 26 m
Longueur de la coque : 18 m
Longueur à la flottaison :  m
Largeur maximale : 6 m
Tirant d'eau maximal : 2,8 m
Tirant d'air :  18 m
Déplacement :  75 t .
Surface maxi de voilure : 170 m² 
État : restauré, bien entretenu.
Avant : étrave faiblement inclinée ; bout dehors.
 
 
Arrière :  tableau vertical.
Coque : Bleu foncé, pavois bleu clair (naguère, noire, pavois  blanc)


Superstructures : rouf caractéristique devant le mât de tapecul ; à larrière de ce rouf se trouve le poste de barre.



  
   Tante Fine est un ancien bateau de pêche à moteur construit en 1961 à Plouhinec (Finistère). Il a pratiqué la pêche à la langouste sur les côtes de Mauritanie, puis la pêche au thon dans le golfe de Gascogne. Il a été désarmé en 1986.
    Le bateau, abandonné à Perros-Guirec, a été découvert en 1990 par François Charbonnier, président de l'association fécampoise pour le développement des activités maritimes (AFDAME). Restauré à Fécamp et transformé en voilier, il est utilisé en école de voile et en charter depuis 1994.
    Géré par l'association "Les Voiles de l'espoir", Tante Fine est surtout utilisé pour des stages de réinsertion pour des jeunes (et des moins jeunes...) qui ont eu rarement l'occasion de quitter un environnement peu stimulant. Le but est d'essayer de faire retrouver à chaque participant l'estime de soi. Il réalise des croisières, participe à des rassemblements de voiliers traditionnels et à des courses de grands voiliers. : il a notamment remporté le trophée "Cutty Sark" en 2002. C'était le premier bateau français qui gagnait cette course, et un des rares qui y participe.
     Avec 2 marins professionnels, le bateau peut embarquer 12 passagers ou stagiaires  en croisière et 33 personnes en sorties de la journée. Son patron moustachu est surnommé Astérix.
    Une nouvelle restauration a eu lieu début 2020 au chantier Bernard de Saint-Vaast-la Hougue.
      https://www.littoral-manche-atlantique.com/2021/03/tante-fine-mx.195254.html