Les voiliers à deux mâts : bricks, bricks-goélettes (ou brigantines), goélettes (ou schooners), ketchs, dundées, lougres, luggers, chaloupes, etc peuvent porter toutes les sortes de voiles selon les cas.
Les bricks portent des voiles carrées sur leurs 2 mâts. le mât arrière (grand mât) porte une petite brigantine mais pas de flèche. Ils ressemblent à des 3 mâts carrés qui auraient perdu leur grand mât. Ci-dessous, Aphrodite, un brick néerlandais moderne. On peut encore citer Fryderyk Chopin, Stavros Niarchos et Prince Williams (sister ships), Roald Amundsen, Astrid, etc.
Les bricks portent des voiles carrées sur leurs 2 mâts. le mât arrière (grand mât) porte une petite brigantine mais pas de flèche. Ils ressemblent à des 3 mâts carrés qui auraient perdu leur grand mât. Ci-dessous, Aphrodite, un brick néerlandais moderne. On peut encore citer Fryderyk Chopin, Stavros Niarchos et Prince Williams (sister ships), Roald Amundsen, Astrid, etc.
Le brick britannique Royalist (ci-dessous) possède des voiles carrées moins divisées, à la manière des bricks de guerre du 19ème siècle. Une autre particularité est la grande taille de la brigantine, qui peut être surmontée d'un flèche : on a là un gréement intermédiaire entre le brick et le brick-goélette. Phœnix a un gréement comparable mais ne porte pas de flèche et est donc plus typiquement un brick.
Les bricks-goélettes (brigantines, en anglais) portent un phare carré ( phare de misaine) ; entre les 2 mâts il peut y avoir une ou 2 voiles d'étai ; le mât arrière (grand mât) porte une grand-voile à corne et un flèche. le gréement rappelle celui d'un trois-mâts barque qui aurait perdu son grand mât.
Ci-dessous, Jantje est un bon exemple de ce type de gréement.
Le gréement du brick-goélette polonais Kapitan Glowacki diffère du gréement classique par la présence d'une grand-voile bermudienne.
Les goélettes sont appelées schooners en anglais. Elles sont caractérisées par des mâts presque égaux, ou un mât arrière nettement plus grand : le mât avant est appelé mât de misaine, le mât arrière est le grand mât.
Les goélettes à hunier portent des voiles à corne sur leurs deux mâts ; le mât de misaine porte des vergues servant à établir un ou 2 huniers. Une voile d'étai peut être établie entre les 2 mâts, et le grand mât peut porter un flèche. Ci-dessous un exemple de ce type de gréement : La Recouvrance. On peut aussi citer les 2 goélettes Étoile et Belle Poule de la marine nationale française ; Pride of Batimore ; Jacob Meindert ; J.R Tolkien, etc.
Les goélettes franches, ou à cornes, ou auriques, portent des voiles à cornes et des flèches sur leurs deux mâts. Il existe de nombreux yachts gréés en goélettes franches, comme par exemple Mariette, ci-dessous. Citons encore Eleonora, Altaïr, America, Orion, Sunshine, Lelantina, Petite Lande, etc.
Mais toutes les goélettes ne sont pas des yachts à l'origine : autrefois, de nombreux caboteurs et des grands bateaux de pêche (morutiers) étaient gréés en goélette comme Zuyderzee, Undine, Gallant, Anna Rogde, Cala Millor, Far Barcelona, Blue Nose, etc.
Certaines d'entre elles peuvent porter une vergue sur le mât de misaine ; On peut y établir une fortune carrée, améliorant la vitesse au portant.
Il existe des goélettes à voiles bermudiennes, d'autres à voiles d'étai ; d'autres peuvent avoir un gréement mixte, par exemple voile à corne sur le mât de misaine et voile bermudienne sur le grand mât.
Zéphyr est une goélette mixte ; sa misaine est à corne, tandis que la grand-voile est bermudienne.
Elise (photo ci-dessous) est une goélette mixte, à grand-voile à corne et à voile d'étai (complétée par un fisherman sur la photo) entre les 2 mâts.
Ci-dessous, Tara Arctic, le voilier d'exploration polaires lancé par Jean-Louis Étienne sous le nom d'Antarctica, porte un gréement de goélette bermudienne (2 grand-voiles triangulaires et, au portant, parfois un spi).
Les ketchs ont un grand mât à l'avant, un mât plus petit (mât d'artimon) à l'arrière ; ils sont gréés de voiles à corne ou de voiles bermudiennes. l'espace, en arrière du mât d'artimon, est relativement vaste et on y trouve le poste de barre. Ci-dessous, Iris porte 2 voiles à corne (ketch franc), tandis que Saltillo a une grand-voile à corne et un artimon bermudien (gréement mixte) et qu'Orsa Maggiore est un ketch bermudien.
On rencontre beaucoup de ketchs de ces types. Les ketchs francs étaient autrefois des bateaux de commerce, comme Bessie Ellen et AlBarquel ou de pêche, comme les harenguiers néerlandais (Iris, Lotos, Tecla), allemands (Vegesack BV2, Carmelan) ou danois (Jens Krogh) ; parfois aussi des yachts, comme Thendara. Les autres gréements se rencontrent plutôt sur des yachts : Pen Duick VI, par exemple, est un yacht bermudien.
Il existe aussi des ketchs à hunier : le gréement du mât avant ressemble à celui des goélettes à hunier mais le mât arrière est plus petit. On parle donc de mât d'artimon et de grand mât. Ce gréement se rencontre surtout sur des bateaux nordiques, allemands ou scandinaves, appelés galéasses. Anna-Rosa est un bon exemple : ce ketch norvégien est conservé au musée de Douarnenez. Sigandor est un ketch allemand à hunier et à voiles bermudiennes.
Les dundées et les yawls ressemblent aux ketchs, mais le mât arrière est beaucoup plus petit que le mât avant : on l'appelle mât de tapecul ; il est situé derrière la barre et le gui déborde largement à l'arrière. Les dundées ont toujours des voiles à corne et étaient autrefois des bateaux de travail : de pêche (thoniers comme Nébuleuse, Le Morgatois, Biche ; langoustiers comme Belle Étoile et Sant C'hireg, trawlers anglais comme Providence, Vigilance, Excelsior, Keewaydin) ou de transport (comme la gabare André-Yvette : photo ci-dessous ; ou encore Fleur de Lampaul, Notre-Dame de Rumengol). On dit aussi cotre à tapecul, surtout pour les petits bateaux.
Les yawls ont des voiles à corne ou des voiles bermudiennes, et sont généralement des yachts.
Ci-dessous, 2 yawls : Véronique porte des voiles à corne, Agneta des voiles bermudiennes.
Les lougres à deux mâts et les chaloupes portent des voiles au tiers. Les lougres sont plus grands et plus lourds que les chaloupes. Ci dessous un lougre breton à 2 mâts, Le Grand Léjon.
Les bricks-goélettes (brigantines, en anglais) portent un phare carré ( phare de misaine) ; entre les 2 mâts il peut y avoir une ou 2 voiles d'étai ; le mât arrière (grand mât) porte une grand-voile à corne et un flèche. le gréement rappelle celui d'un trois-mâts barque qui aurait perdu son grand mât.
Ci-dessous, Jantje est un bon exemple de ce type de gréement.
Le gréement du brick-goélette polonais Kapitan Glowacki diffère du gréement classique par la présence d'une grand-voile bermudienne.
Les goélettes sont appelées schooners en anglais. Elles sont caractérisées par des mâts presque égaux, ou un mât arrière nettement plus grand : le mât avant est appelé mât de misaine, le mât arrière est le grand mât.
Les goélettes à hunier portent des voiles à corne sur leurs deux mâts ; le mât de misaine porte des vergues servant à établir un ou 2 huniers. Une voile d'étai peut être établie entre les 2 mâts, et le grand mât peut porter un flèche. Ci-dessous un exemple de ce type de gréement : La Recouvrance. On peut aussi citer les 2 goélettes Étoile et Belle Poule de la marine nationale française ; Pride of Batimore ; Jacob Meindert ; J.R Tolkien, etc.
Les goélettes franches, ou à cornes, ou auriques, portent des voiles à cornes et des flèches sur leurs deux mâts. Il existe de nombreux yachts gréés en goélettes franches, comme par exemple Mariette, ci-dessous. Citons encore Eleonora, Altaïr, America, Orion, Sunshine, Lelantina, Petite Lande, etc.
Mais toutes les goélettes ne sont pas des yachts à l'origine : autrefois, de nombreux caboteurs et des grands bateaux de pêche (morutiers) étaient gréés en goélette comme Zuyderzee, Undine, Gallant, Anna Rogde, Cala Millor, Far Barcelona, Blue Nose, etc.
Certaines d'entre elles peuvent porter une vergue sur le mât de misaine ; On peut y établir une fortune carrée, améliorant la vitesse au portant.
Il existe des goélettes à voiles bermudiennes, d'autres à voiles d'étai ; d'autres peuvent avoir un gréement mixte, par exemple voile à corne sur le mât de misaine et voile bermudienne sur le grand mât.
Zéphyr est une goélette mixte ; sa misaine est à corne, tandis que la grand-voile est bermudienne.
Elise (photo ci-dessous) est une goélette mixte, à grand-voile à corne et à voile d'étai (complétée par un fisherman sur la photo) entre les 2 mâts.
Ci-dessous, Tara Arctic, le voilier d'exploration polaires lancé par Jean-Louis Étienne sous le nom d'Antarctica, porte un gréement de goélette bermudienne (2 grand-voiles triangulaires et, au portant, parfois un spi).
Les ketchs ont un grand mât à l'avant, un mât plus petit (mât d'artimon) à l'arrière ; ils sont gréés de voiles à corne ou de voiles bermudiennes. l'espace, en arrière du mât d'artimon, est relativement vaste et on y trouve le poste de barre. Ci-dessous, Iris porte 2 voiles à corne (ketch franc), tandis que Saltillo a une grand-voile à corne et un artimon bermudien (gréement mixte) et qu'Orsa Maggiore est un ketch bermudien.
On rencontre beaucoup de ketchs de ces types. Les ketchs francs étaient autrefois des bateaux de commerce, comme Bessie Ellen et AlBarquel ou de pêche, comme les harenguiers néerlandais (Iris, Lotos, Tecla), allemands (Vegesack BV2, Carmelan) ou danois (Jens Krogh) ; parfois aussi des yachts, comme Thendara. Les autres gréements se rencontrent plutôt sur des yachts : Pen Duick VI, par exemple, est un yacht bermudien.
Il existe aussi des ketchs à hunier : le gréement du mât avant ressemble à celui des goélettes à hunier mais le mât arrière est plus petit. On parle donc de mât d'artimon et de grand mât. Ce gréement se rencontre surtout sur des bateaux nordiques, allemands ou scandinaves, appelés galéasses. Anna-Rosa est un bon exemple : ce ketch norvégien est conservé au musée de Douarnenez. Sigandor est un ketch allemand à hunier et à voiles bermudiennes.
Les dundées et les yawls ressemblent aux ketchs, mais le mât arrière est beaucoup plus petit que le mât avant : on l'appelle mât de tapecul ; il est situé derrière la barre et le gui déborde largement à l'arrière. Les dundées ont toujours des voiles à corne et étaient autrefois des bateaux de travail : de pêche (thoniers comme Nébuleuse, Le Morgatois, Biche ; langoustiers comme Belle Étoile et Sant C'hireg, trawlers anglais comme Providence, Vigilance, Excelsior, Keewaydin) ou de transport (comme la gabare André-Yvette : photo ci-dessous ; ou encore Fleur de Lampaul, Notre-Dame de Rumengol). On dit aussi cotre à tapecul, surtout pour les petits bateaux.
Les yawls ont des voiles à corne ou des voiles bermudiennes, et sont généralement des yachts.
Ci-dessous, 2 yawls : Véronique porte des voiles à corne, Agneta des voiles bermudiennes.
Les lougres à deux mâts et les chaloupes portent des voiles au tiers. Les lougres sont plus grands et plus lourds que les chaloupes. Ci dessous un lougre breton à 2 mâts, Le Grand Léjon.
Les lougres du sud de la Cornouailles Britannique (cornish luggers) sont également gréés de 2 voiles au tiers et d'un foc ; à l'arrière, la queue-de-malet très relevée est caractéristique. on voit ci-dessous Our Boys.
Les chaloupes, surtout nombreuses en Bretagne, et au Pays Basque, sont gréées de 2 voiles au tiers et portent parfois un foc sur bout-dehors. Le mât avant porte la misaine ; la voile portée par le mât arrière est le taillevent ; elle est parfois surmontée d'un hunier (sorte de flèche) comme sur Belle de Vilaine. On peut mentionner le chaloupes sardinières de la côte sud de la Bretagne ; Ex. Telenn Mor, de Douarnenez, ci-dessous.
Les forbans du Bono (rivière d'Auray) ; Ex. ND. de Bequerel, ci-dessous.
Les sinagos (on écrit aussi sinagots) du Golfe du Morbihan : ci-dessous Crialeis et Jean et Jeanne. Ce dernier grée des voiles de type ancien, à vergues horizontales.
Brokoa est une grande chaloupe typique du pays Basque.
Les flambarts ressemblent à des chaloupes mais leur tableau arrière est droit et la voile arrière est portée par un gui à sa partie inférieure ; ce gui dépasse largement le tableau arrière. Avec le bout-dehors avant, il double presque la longueur du bateau, qui est ainsi très toilé. Ce sont de bateaux typiques des côtes françaises de la Manche. Ex : Ar Jentiles (sur la photo ci-dessous), Pauline, Dragous, etc..
Les misainiers à tapecul sont des bateaux à voiles au tiers à un mât, qui peuvent gréer par petit temps un mât supplémentaire sur l'arrière du mât principal. On voit ci-dessous le misainier Rigolo portant ce mât et cette voile supplémentaire.
S'il était plus grand, ce tapecul serait appelé taillevent et on se rapprocherait du gréement de chaloupe.
Il y a ainsi des gréements bien typés et d'autres, intermédiaires, auxquels il n'est pas facile de donner un nom sans se faire critiquer par des puristes...
Les voiliers à voiles latines peuvent aussi porter 2 mâts ; les plus célèbres de ces bateaux étaient les grandes galères qui ont existé depuis l'antiquité. A l'époque, et au Moyen-Âge, il s'agissait de navires de guerre propulsés à l'aviron souvent par des hommes libres, parfois des esclaves. Les voiles étaient souvent des voiles carrées, et le terme galère n'existait pas encore (il est apparu au 16 ème siècle) ; Ce qui caractérise le plus les galères ancienne n'est d'ailleurs pas son gréement (il; peut y en avoir à 3 mâts, ou à un seul seulement) ; c'est leur forme fine et très allongée, et surtout leur mode de propulsion mixte : voiles, et surtout nombreux rameurs.
C'étaient encore des navires de guerre quand elles ont atteint leur apogée (en France, sous Louis XIV) ; Mais les galères étaient alors aussi des navires de parade qui transportaient des souverains ou des personnages importants. Elles ont disparu au milieu du 18 ème siècle après avoir atteint un faste inouï dessus et une misère incroyable dessous. En effet, elles avançaient plus souvent à la rame qu'à la voile, propulsées par des rameurs condamnés à de lourdes peines. ces galériens, composant la chiourme, finissaient en général leur vie sur leurs "bancs de nage", à cause des conditions d'hygiène, de la nourriture insuffisante, des efforts exigés et des brutalités exercées par les garde-chiourmes.
Jusqu'au 16 ème siècle, on pouvait encore en rencontrer de l'Atlantique à la Mer du Nord. Mais, peu adaptées aux vents forts et aux mers agitées, leur usage s'est peu à peu restreint à la Baltique, à la mer Noire et surtout à la Méditerranée. Il reste une maquette et les ornements de poupe de la galère La Réale, au musée de la Marine à Paris.
Des bateaux à voiles latines à 2 mâts existent encore au Moyen Orient (boutres à 2 mâts), en Égypte (felouques) ; par contre, les grandes tartanes méditerranéennes à 2 mâts n'existent plus, à notre connaissance ; depuis le début du 20 ème siècle, leurs voiles latines avaient d'ailleurs laissé place à des sortes de voiles auriques. Il s'agissait généralement de bateaux de transport (caboteurs, ou "allèges" c'est à dire bateaux transférant les marchandises entre le port et un navire mouillé en rade.
C'est sur le lac Léman que ce type de gréement est désormais le plus répandu : plusieurs répliques de barques lémaniques existent encore sur ce grand lac, tant en France (la Savoie, à Évian -Thonon) qu'en Suisse (la Vaudoise et l'Aurore à Lausanne), tandis que Neptune vient d'être restaurée à Genève. ces voiliers, de grande taille pour un lac, servaient autrefois à transporter des pierres de taille depuis l'amont du lac (St Gingolph) vers les villes en construction. Les plus grands (la Savoie, Neptune sont appelés barques ; les moyens ( la Vaudoise) sont des bricks (attention à la confusion avec les bricks maritimes, vus ci-dessus) tandis que les plus petits comme l'Aurore sont des cochères. A noter que la Vaudoise et l'Aurore étaient présentes aux fêtes maritimes de Brest en 2004.
La Vaudoise, arrivant à Douarnenez lors de la grande parade Brest-DZ 2004.
L'Aurore, arrivant à Douarnenez le même jour (sur la droite,de la photo, au loin, on aperçoit la Vaudoise).
Il y a ainsi des gréements bien typés et d'autres, intermédiaires, auxquels il n'est pas facile de donner un nom sans se faire critiquer par des puristes...
Les voiliers à voiles latines peuvent aussi porter 2 mâts ; les plus célèbres de ces bateaux étaient les grandes galères qui ont existé depuis l'antiquité. A l'époque, et au Moyen-Âge, il s'agissait de navires de guerre propulsés à l'aviron souvent par des hommes libres, parfois des esclaves. Les voiles étaient souvent des voiles carrées, et le terme galère n'existait pas encore (il est apparu au 16 ème siècle) ; Ce qui caractérise le plus les galères ancienne n'est d'ailleurs pas son gréement (il; peut y en avoir à 3 mâts, ou à un seul seulement) ; c'est leur forme fine et très allongée, et surtout leur mode de propulsion mixte : voiles, et surtout nombreux rameurs.
C'étaient encore des navires de guerre quand elles ont atteint leur apogée (en France, sous Louis XIV) ; Mais les galères étaient alors aussi des navires de parade qui transportaient des souverains ou des personnages importants. Elles ont disparu au milieu du 18 ème siècle après avoir atteint un faste inouï dessus et une misère incroyable dessous. En effet, elles avançaient plus souvent à la rame qu'à la voile, propulsées par des rameurs condamnés à de lourdes peines. ces galériens, composant la chiourme, finissaient en général leur vie sur leurs "bancs de nage", à cause des conditions d'hygiène, de la nourriture insuffisante, des efforts exigés et des brutalités exercées par les garde-chiourmes.
Jusqu'au 16 ème siècle, on pouvait encore en rencontrer de l'Atlantique à la Mer du Nord. Mais, peu adaptées aux vents forts et aux mers agitées, leur usage s'est peu à peu restreint à la Baltique, à la mer Noire et surtout à la Méditerranée. Il reste une maquette et les ornements de poupe de la galère La Réale, au musée de la Marine à Paris.
Des bateaux à voiles latines à 2 mâts existent encore au Moyen Orient (boutres à 2 mâts), en Égypte (felouques) ; par contre, les grandes tartanes méditerranéennes à 2 mâts n'existent plus, à notre connaissance ; depuis le début du 20 ème siècle, leurs voiles latines avaient d'ailleurs laissé place à des sortes de voiles auriques. Il s'agissait généralement de bateaux de transport (caboteurs, ou "allèges" c'est à dire bateaux transférant les marchandises entre le port et un navire mouillé en rade.
C'est sur le lac Léman que ce type de gréement est désormais le plus répandu : plusieurs répliques de barques lémaniques existent encore sur ce grand lac, tant en France (la Savoie, à Évian -Thonon) qu'en Suisse (la Vaudoise et l'Aurore à Lausanne), tandis que Neptune vient d'être restaurée à Genève. ces voiliers, de grande taille pour un lac, servaient autrefois à transporter des pierres de taille depuis l'amont du lac (St Gingolph) vers les villes en construction. Les plus grands (la Savoie, Neptune sont appelés barques ; les moyens ( la Vaudoise) sont des bricks (attention à la confusion avec les bricks maritimes, vus ci-dessus) tandis que les plus petits comme l'Aurore sont des cochères. A noter que la Vaudoise et l'Aurore étaient présentes aux fêtes maritimes de Brest en 2004.
La Vaudoise, arrivant à Douarnenez lors de la grande parade Brest-DZ 2004.
L'Aurore, arrivant à Douarnenez le même jour (sur la droite,de la photo, au loin, on aperçoit la Vaudoise).
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