Anna Rosa, avant sa restauration. |
Quand le bateau naviguait : mâts en 1 seule partie ; grand voile à corne et flèche sur les 2 mâts ; 1 foc, une trinquette. 1 hunier et une fortune carrée (au portant) sur le grand mât Possibilité de porter des 1 voile triangulaire de chaque côté du mât, au-dessus du hunier ("ailes de pigeon").
Date et lieu de lancement : 1893 à Hardanger (près de Bergen), en Norvège.
Autres noms :
Utilisation initiale : caboteur (galeas).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Douarnenez.
Dernière utilisation connue : Voilier - musée stationnaire.
Signification du nom : Anna Rosa : 2 prénoms...
Longueur hors-tout : 32 mLongueur de la coque : 22,9 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 6,4 m
Tirant d'eau maximal : 2,8 m
Tirant d'air : m
Déplacement : t .
Surface maxi de voilure : 402 m²
État : en cours de restauration (musée; à quai.
Avant : beaupré en 2 parties.
Arrière : à tableau.
Superstructures : rouf bas entre la barre et le mât d'artimon ; chambre de navigation devant ce mât.
Anna Rosa est un ancien caboteur nordique gréé en ketch à hunier ; on appelle encore ce type de bateau galeas (francisé en galéasse). Les Norvégiens les appelaient aussi jakts. Ces caboteurs à voiles, très nombreux (plusieurs milliers) au début du vingtième siècle, assuraient le transport de toutes sortes de marchandises en mer du Nord, en Baltique et en Atlantique nord. Vers le nord ils allaient jusqu'aux îles Lofoten, d'où ils ramenaient les produits de la pêche : poissons séchés, notamment morues, ainsi que les œufs de ces poissons (la rogue). Ces produits étaient transportés, non seulement dans les pays scandinaves et les pays de la mer du Nord, mais aussi plus au sud : en France, en Espagne et au Portugal. Les escales de ces bateaux dans les ports français, consommateurs de rogue pour la pêche à la sardine, étaient fréquentes ; la rogue était un élément essentiel de la boëtte, avec laquelle les pêcheurs attiraient les sardines.
Anna Rosa a un sister-ship, Anna Kristina. Après avoir été restaurés par des Hollandais au milieu des années 1970, les 2 bateaux ont été utilisés à la plaisance, comme charters, et ont servi au tournage de films. Ils ont participé à des courses de grands voiliers et sont même allés dans le Pacifique sud (Nouvelle Zélande, îles Samoa, Tahiti...)
Rachetée par le musée du Port-Rhu, Anna Rosa est douarneniste depuis 1991. Elle ne navigue plus depuis longtemps et était utilisée comme musée à flot. En mauvais état, elle est actuellement en cours de restauration. Cette restauration se termine à quai, au Port-Rhu de Douarnenez. Les gros travaux ont été réalisés au chantier Tanguy, au fond de la ria. Ci-dessous, la rénovation de la coque est terminée ; devant le chantier Tanguy, lors de Temps-fête; Douarnenez 2014.
Anna Kristina, désormais rebaptisée Dyrafjeld, navigue toujours sous pavillon norvégien. Le bateau est basé à Oslo et utilisé en voilier école.
Anna Rosa a un sister-ship, Anna Kristina. Après avoir été restaurés par des Hollandais au milieu des années 1970, les 2 bateaux ont été utilisés à la plaisance, comme charters, et ont servi au tournage de films. Ils ont participé à des courses de grands voiliers et sont même allés dans le Pacifique sud (Nouvelle Zélande, îles Samoa, Tahiti...)
Rachetée par le musée du Port-Rhu, Anna Rosa est douarneniste depuis 1991. Elle ne navigue plus depuis longtemps et était utilisée comme musée à flot. En mauvais état, elle est actuellement en cours de restauration. Cette restauration se termine à quai, au Port-Rhu de Douarnenez. Les gros travaux ont été réalisés au chantier Tanguy, au fond de la ria. Ci-dessous, la rénovation de la coque est terminée ; devant le chantier Tanguy, lors de Temps-fête; Douarnenez 2014.
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