LA GRANDE HERMINE

Type : yawl, cotre à tapecul

Gréement : chaque mât en une seule partie  (à pible) ;  voile à corne sur le grand mât  ;  un foc,  une trinquette ; foc ballon de 90 m²  au portant. Tapecul à gui orientable, avec queue de malet.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement : 1932  à Marseille
Autres noms  : La route est belle, Ménestrel
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : française (marine nationale)
Dernier port d'attache connu : Brest

Dernière utilisation connue : Voilier école militaire

Signification du nom : La Grande Hermine : l'hermine est l'emblème de la Bretagne. On trouve ce symbole sur les pavillons, drapeaux, armoiries de villes... ce symbole provient d'un petit animal de la famille des mustélidés.
Deux navires du célèbre navigateur malouin Jacques Cartier (1491 - 1557), explorateur du Canada, portaient ce nom, lors du deuxième voyage (1535) et du troisième (1541). Son premier bateau s'appelait La Petite Hermine. Actuellement, La grande Hermine est le nom d'un des derniers chalutiers-usines de Saint-Malo.

Longueur hors-tout :  18,1 m
Longueur de la coque :  m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 4,1 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air : 17 m
Déplacement : 14  t.
Surface maxi de voilure : 195 m² 

État : restauré, bien entretenu

Avant : étrave presque verticale, convexe, ornée d'une hermine bretonne, que l'on retrouve sur le foc ballon (chose peu courante sur un bateau de la marine nationale française) ; bout-dehors.

Arrière :  voûte et tableau très élancés ; queue de malet recourbée vers le bas (queue de maquereau) ; barre franche devant le mât de tapecul.

Coque : blanche.


Superstructures :  rouf verni.

 

      La  Grande Hermine a été lancée à Marseille, en 1932, pour un chanteur d'opérette, André Baugé. Il lui avait donné le nom d'une de ses chansons, La route est belle. Après un nouveau propriétaire qui le nomme Ménestrel, en 1957, le voilier est acheté par l'école de Marine Marchande de Saint-Malo, qui l'appelle La grande Hermine mais ne le garde que 2 ans. La Marine Nationale rachète le yacht en 1963. Depuis 2000, il dépend de l'École Navale, dont c'est la quatrième unité traditionnelle avec l'Étoile, la Belle Poule et le Mutin (elle utilise aussi de nombreux voiliers modernes).