jeudi 15 février 2024

RUTH

Type : Goélette à voiles à corne.
 
Sur cette photo, Ruth (entre Ring Abdersen et Krog-e barz.
                            
ses mâts sont encore incomplets, sans mâts de flèche



Gréement : 2 mâts en 2 parties (à chouque).

Matériaux : Bois (coque en chêne et pitchpin, pont en iroko, espars en résineux.)
Date et lieu de lancement : 1914 à Rââ, au chantier  Holmes (Suède)
Autres noms :  
Utilisation initiale : Caboteur (Baltic trader)
Port d'attache :Saint-Malo
Utilisation : Voilier de croisière  

Signification du nom : Ruth : le prénom de l'épouse de Sven Petter,Persson, le capitaine qui a fait construire le navire .

Longueur hors-tout :  25 m
Longueur de la coque : 19,95 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  6 m
Tirant d'eau maximal : 2,3 m
Tirant d'air :  21 m
Déplacement : 110  t.
Surface maxi de voilure :  200 m² 

État : plusieurs fois restauré, bien entretenu

Avant : étrave inclinée, convexe ; bout-dehors ; écubier et ancre sur tribord.

 
 
Arrière  à tableau.

    

Coque : blanche, pavois noir et rouge. Annexe suspendue.  
Superstructures :
   
   Ruth est un ancien baltic trader suédois construit en 1914, à Rââ, au sud d'Helsinborg.  Il a été motorisé en 1922 et a transporté des marchandises sur les côtes européennes, jusqu'en France et en Islande. Puis il a été abandonné après la 2ème guerre mondiale et est resté inactjif jusqu'en 1963. Il a alors été repris par une famille danoise qui l'a restauré et l'a regréé en goélette. Une nouvelle restauration a été rendue nécessaire par un incendie survenu lors  de travaux en 1984. Le bateau est repassé en Suède jusqu'en 2004, utilisé pour des croisières et proposant des voyages éducatifs sur les côtes suédoises.puis en Angleterre, à Penzance.où il naviguait en charter, servant aussi de décor de cinéma. a cette occasion, elle a "hérité" du mât du Black Pearl, le galion du film Pirates des Caraïbes. En 2008, elle a participé à la fête des vieux gréements de Paimpol.
   Ruth est maintenant française : Elle a été rachetée par Laurent Belleudy et Chloë Kronnenberg, qui l'ont fait à nouveau restaurer en ria d'Étel, au chantier du Magouër.. Elle participait en 2022 à un rassemblement de voiliers traditionnels à Port-Haliguen.et est maintenant basée à Saint-Malo.

   


 

mardi 21 novembre 2023

JUANITA LARANDO

Type : Patatxak, en basque (traduit par Patache, en français)
 


Gréement :
2 mâts en 1 seule  partie (à pible) ; 1  voile au tiers sur chaque  mât.



Matériaux : Coque et pont en bois (coque en chêne) ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement :  2021 à l'école de charpenterie navale d'Albeola (ria de Pasaia), sur des plans de l'ancien chantier Muliozabal, à Orio.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale :  XVIII ème siècle : bateau marchand, garde-côte, activités de corsaire.
Dernière nationalité connue : espagnole, basque.
Dernier port d'attache connu : Pasaia.
Dernière utilisation connue : voilier associatif de promenade .

Signification du nom : Juanita Larando était une femme basque du XVIIème siècle qui vivait à Donostia (nom basque de San Sebastian) Veuve, elle ne naviguait pas mais était armatrice d'une patache (le San Juan) ressemblant au bateau actuel armée par une vingtaine de corsaires. Elle possédait aussi une auberge dans laquelle elle hébergeait "ses" corsaires Le butin rapporté des activités maritimes dans le Golfe de Gascogne,  sur les côtes françaises, en Manche, etc..était partagé dans cette auberge. Suite à une mutinerie, lors d'un partage du butin, le San Juan a été abandonné puis remplacé par un bateau hollandais, capturé.le San Pedro.

Longueur hors-tout :  15 m
Longueur de la coque : 15 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  3,6 m
Tirant d'eau maximal : 1,3 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 150 m² 

État : quasiment neuf, bien entretenu.

Avant : étrave verticale ; pas de bout-dehors.
Arrière : pointu.
Coque : bois non peint.
Superstructures : bateau non ponté bancs de nage. Pontage arrière..

      Juanita Larando est la réplique d'un bateau de commerce du début du XVIIème siècle, ayant servi à des activités corsaires sur les côtes françaises et en Manche. L'équipage comprend 18 rameurs.

dimanche 19 novembre 2023

ANN-ERWAN, CORNISH TRADER


Type : Yawl à voiles à corne, dundée.

 


Gréement : 1 mât ;  grand-voile à corne, flèche, 1 tapecul ; 1 foc ou 1 génois ; spi au portant. voiles marron, flèche blanc à croix noire
 
Matériaux : Polyester, mât et espars en bois 
 
Lancement : 1980 à Wadebridge (North Cornwall, en amont de Padstow) architecte Roger Dongray. Fait partie d'une série de 11 unités.

Utilisation initiale : voilier de croisière
Dernière nationalité connue : 
Utilisation : voilier de croisière 
 
Longueur hors-tout : 12,2 m
Longueur de la coque : 9,3 m
Longueur à la flottaison : 7,9 m 
Largeur maximale : 2,9 m
Tirant d'eau : 1,6 m (quille relevable)
Tirant d'air :   m
Déplacement : 6,6 t
Surface maxi de voilure : 50 m² au près, 90 au portant
État : restauré.
Avant : étrave  presque verticale. 

Arrière :  tableau incliné ; barre franche.
 
Coque : différentes couleurs, souvent vert foncé.

Superstructures : Rouf, cockpit. 

   Le Cornish tarder est le plus grand modèle de la gamme Cornish crabber, bateaux modernes dans le style des bateaux cornouaillais anciens. ANN-ERWAN appartient à l'école de voile "Les voiles du Passage", à La Trinité sur mer.  Il navigue autour de la Bretagne, dans le Golfe de Gascogne et la Manche, jusqu'en Angleterre et en Irlande. Il participe à des rassemblements de voiliers comme la Semaine du Golfe du Morbihan
 

 

 

jeudi 16 novembre 2023

JOSÉPHINE

 

Type : Canot à taillevent et misaine.
Joséphine à Dz en 2022, voiles pas encore tannées

Gréement : les 2 mâts en 1 seule  partie (à pible) ; voiles au tiers sur les 2 mâts : la voile d'avant est la misaine, celle du grand mât, le taillevent ; pas de  foc.


Matériaux : Coque et pont en bois (coque en chêne) ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement :  2022 à Douarnenez. Construit par l'association douarneniste Treizour ; plans de François Vivier.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale :  l'original était un bateau de pêche (canot sardinier), le Petit Bazile.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Douarnenez.
Dernière utilisation connue : voilier associatif de promenade .

Signification du nom : Joséphine est le prénom de madame Pencalet, militante syndicale puis conseillère municipale (communiste) de Douarnenez en mai 1925 à la suite de la célèbre révolte des sardinières (ouvrières des conserveries de sardines, appelées aussi Penn sardin'). C'était une des premières femmes élues à cette époque, mais son élection avait été invalidée au bout de 6 mois, au motif qu'elle était une femme, sans réaction de la part de son parti. Revenue à son travail et à son activité militante, elle n'a plus jamais voté jusqu'à sa mort, en 1972, à 85 ans. Mais elle est restée une des personnalités les plus célèbres de la ville.Avec ce nom, le joli canot perpétue le souvenir des ouvrières et de pêcheurs qui ont fait la prospérité de Douarnenez. Voir, sur Wikipédia : Joséphine Pencalet

Longueur hors-tout :  6,98 m
Longueur de la coque : 6,98 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  2,52 m
Tirant d'eau maximal : 0,97 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 2,7 t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : quasiment neuf, bien entretenu.

Avant : étrave verticale ; pas de bout-dehors. Numéro D 21  (D pour Douarnenez, 21 pour 2021,l'année où a été lancée la réplique).
Arrière : tableau incliné (différence avec les chaloupes, à cul pointu) ; safran au tableau.
Coque : noire ; fine ligne blanche ; immatriculation D21 à  l'avant.
Superstructures : bateau non ponté  (à l'exception du pontage arrière). 
 


      Joséphine est la réplique d'un canot de pêche qui cherchait surtout la sardine, plus petit que les chaloupes. Elle peut embarquer 6 adultes ou 8 jeunes. Elle a été construite à Douarnenez en 2022 par l'association Treizour, qui possède également la chaloupe Telenn mor, construite en 1983 et qui navigue presque tous les jours durant la belle saison et est très régulièrement entretenue en hiver.
     
Site à consulter ici :    Douarnenez Terre et Mer

mercredi 24 novembre 2021

ORION

Type : Goélette franche à 2 mâts.



 


  Gréement : 2 mâts composés, à chouques, en 2 parties chacun (plus un mât de pavillon sur le grand mât) ; voile à corne et flèche sur chaque mât ; génois à enrouleur, trinquette. 
 
  Matériaux : Coque composite (structure en acier, quille en chêne et plomb, bordés en teck) pont en  teck ; mâts et espars en bois (pin d'Oregon).
  Date et lieu de lancement : 1910 au chantier Camper and Nicholson, à Gosport  (Sud de l'Angleterre, à l'entrée de la rade de Portsmouth). Architecte Charles Nicholson.
Autres noms : Sylvana, lors du lancement. Plusieurs autres noms, dont Pays de France, Diane, Vira ...
Utilisation initiale : yacht
Dernière nationalité connue : ?
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Yacht privé, pouvant embarquer des "invités" en charter.

Signification du nom :  La constellation d'Orion est une des constellations les plus belles et les plus connues, très reconnaissables dans le ciel d'hiver. Selon la mythologie grecque,  Orion   un chasseur géant transformé en amas d'étoiles par Zeus.
 
Longueur hors-tout :  49,3 m
Longueur de la coque : 38,65 m
Longueur à la flottaison : 27,4 m
Largeur maximale : 7,3 m
Tirant d'eau maximal : 4,2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t
Surface maxi de voilure : 800
 
État : plusieurs fois restauré, parfois à la suite de dégradations importantes ; 70% des emménagements intérieurs sont néanmoins d'origine. La dernière grande restauration  a été réalisée à La Ciotat, entre 2003 et 2005.
Avant : étrave très élancée ; beaupré 

Arrière : voûte très élancée ; gui dépassant assez largement le tableau arrière. 
 


Coque : blanche.
Superstructures : rouf en bois verni entre les 2 mâts.

 Orion est une des grandes goélettes les plus anciennes, construite en 1910 près de Portsmouth, pour un officier britannique.. En 1913, elle a été rachetée par le comte J. de Polignac, qui l'a rebaptisée Pays de France en 1919, puis par un journaliste français en 1921, puis par un Anglais, un Argentin. C'est un Espagnol qui lui a donné son nom d'Orion et l'a basée à Cadiz. Elle a eu plusieurs propriétaires espagnols, a été un temps gréée  avec des voiles d'étai, a démâté entre Barcelone et Marseille, a été regréée comme à l'origine, est devenue italienne...Une histoire complexe comme peut l'avoir un navire de plus de 110 ans..En 2019, elle était présente à Cannes lors des régates royales, mais nous n'avons pas eu la chance de la voir sous voiles, elle ne participait pas aux courses. Elle arborait le pavillon britannique. Elle peut accueillir 10 passagers, avec 11 membres d'équipage.