Type : Chaloupe pontée (Txalupa basque)
Gréement : les 2 mâts en 1 seule partie (à pible) ; voiles au tiers sur les 2 mâts : la voile d'avant est la misaine, celle du grand mât, le taillevent ; pas de foc.Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement : 1991 au chantier Hiruak-Bat, à Socoa, dans les Pyrénées Atlantiques.
Autres noms : aucun.
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un bateau de pêche.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Baie de Saint -Jean de Luz (plusieurs ports)
Dernière utilisation connue : voilier de croisière et de promenade.
Signification du nom : Brokoa est le nom basque du fou de Bassan, le plus grand oiseau de mer de l'hémisphère nord; Lorsque les fous de Bassan plongent, depuis une altitude de plusieurs dizaines de mètres, cela signifie la présence d'un banc de poissons (sardines ou anchois) ; souvent accompagnés de prédateurs marins (maquereaux, ou bars, ou thons, ou dauphins, ou requins ; rarement ces espèces à la fois, elles ne font pas bon ménage, si on peut dire ; les plus agressifs chassant les autres. L'espoir d'une bonne pêche pour les marins de la chaloupe qui passe à proximité..Longueur hors-tout : 13,8 m (y compris le safran)
Longueur de la coque : 13 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 2,85 m
Tirant d'eau maximal : 1,1 m
Tirant d'air : 10 m
Déplacement : 11 t.
Surface maxi de voilure : 79 m²
État : restauré, bien entretenu.
Avant : étrave verticale, un peu convexe ; pas de bout-dehors ; numéro BA 801528 (BA pour Bayonne).
Coque : noire ; liston blanc ; proportionnellement étroite ; possibilité d'installer une dérive latérale de chaque côté.
Superstructures : bateau ponté ; bancs de nage pour la propulsion à l'aviron.
Brokoa est la réplique d'une grande chaloupe basque, ou Txalupa, construite en 1991 à Socoa et récompensée au concours des bateaux des côtes de France, à Brest 1992.
Construite par l'association "Itsa Begia" (ce qui signifie "les yeux de la mer",) c'est la réplique d'une des nombreuses chaloupes utilisées par les pêcheurs basques du dix-septième au vingtième siècle ; la dernière a navigué jusqu'en 1925. Leurs équipages pêchaient, dans le golfe de Gascogne, et jusqu'en Irlande, des poissons de fond (merlus, congres, etc) et les thons, lors de leurs migrations estivales. Ils pêchaient aussi les morues ou chassaient les baleines sur les bancs de Terre-Neuve : certains étaient basés dans la grande île ou à Saint-Pierre et Miquelon ; d'autres chaloupes servaient d'annexes aux navires terre-neuviers. Il n'est pas exclu que certaines chaloupes aient fait la grande traversée : les Basques étaient parmi les marins les plus hardis (attention : les Bretons aussi !)
Cette chaloupe, longue et étroite, est sans doute le plus grand canot voile-aviron : dépourvue de moteur, elle est mue par la force humaine pour les manœuvres de port et dans les calmes, si fréquents au fond du golfe de Gascogne. Il faut alors au moins 8 rameurs, mais l'équipage complet comprend 11 rameurs et 1 patron. Pas question alors d'embarquer des passagers passifs ! Ce n'est pas la galère, les rameurs ne sont pas fouettés et ils sont bien nourris, mais cela représente quand même une tonne à propulser par rameur, avec un aviron de 4,3 m. Quand cela doit durer des heures, mieux vaut avoir la santé ! Heureusement, Brokoa marche vite et bien à la voile dès qu'il y a du vent. Un long bord de portant à plus de 10 nœuds, par brise de force 5 à 6, voilà de quoi réconforter nos valeureux rameurs.
Présente à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels, Brokoa participait récemment à temps-fête 2014, à Douarnenez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire