mercredi 16 mars 2011

MARIE - CLAUDINE




Type :Chaloupe non pontée
Gréement : les 2 mâts en 1 seule  partie (à pible) ; voiles au tiers sur les 2 mâts : la voile d'avant est la misaine, celle du grand mât, le taillevent ; unfoc.


Matériaux : Coque et pont en bois (chêne) ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement :  1990 à Plougastel. Réplique d'une chaloupe d'avant 1850.
Autres noms : aucun 
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un bateau de pêche et de transport.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : commune de Plougastel (rade de Brest).
Dernière utilisation connue : voilier de croisière et de promenade.

Signification du nom : Marie-Claudine : un prénom.

Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 9,6 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  2,7 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 6,1 t.
Surface maxi de voilure : 50 m² 

État : régulièrement entretenu.

Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors.

Arrière : pointu, vertical.

Coque : couleur bois.

Superstructures : bateau non ponté, à l'exception des 2 extrémités.
 
      Marie-Claudine  a été construit en 1990 par une association, Bag Plougastel (en breton, bag signifie bateau). C'est une réplique des chaloupes typiques de la rade de Brest, qui y naviguaient en grand nombre au dix-huitième et au dix-neuvième siècle, avant 1850. Ces bateaux servaient à des transports divers, et ravitaillaient notamment la ville de Brest en fruits et légumes (les fraises de Plougastel sont célèbres, mais la presqu'île est fertile et produit d'autres fruits et légumes). Les paysans se faisaient donc transporter par les chaloupes les jours de marché. Ces petits bateaux pouvaient transporter 30 personnes et leurs marchandises, ce qui aujourd'hui ferait frémir les responsables de la sécurité maritime (il est vrai que les eaux de la rade sont moins agitées que celles de la mer d'Iroise).. Les naufrages étaient cependant très rares ; mais ils étaient dramatiques quand ils survenaient, les passagers ne sachant pas nager. Les chaloupes transportaient aussi des animaux de ferme et des des matériaux de construction (par exemple les fameuses pierres de Kersanton). Elles pratiquaient aussi la pêche à la drague (huîtres et autres coquillages). Ces voiliers avaient donc une grande importance dans l'économie de la presqu'île de Plougastel.
     Gréée avec 2 mâts et des voiles au tiers, Marie-Claudine se distingue des autres chaloupes par son arrière pointu et vertical.  Elle possède deux jeux de voiles : l'un, copie des voiles du dix-huitième siècle, comprend des vergues presque horizontales. L'autre, du dix-neuvième siècle, a des vergues apiquées, comme sur les chaloupes sardinières, et un foc amuré sur bout-dehors augmente nettement la surface : Marie-Claudine est alors capable de performances très respectables.
       La chaloupe appartient à la mairie de Plougastel-Daoulas et participe aux rassemblements nautiques de la région, notamment Brest et Douarnenez.

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