Gréement : Les 2 mâts en 1 seule partie ; voile à corne chacun des 2 mâts ; flèche sur le grand mât seulement ; 1 foc, une trinquette.
Date et lieu de lancement : 1934 au chantier Bellot à Saint-Vaast-La-Hougue, près de Cherbourg, dans la Manche, en France.
Autres noms :
Utilisation initiale : bateau de pêche : palangrier.
Dernière nationalité connue : française.
Dernier port d'attache connu : Saint-Vaast - La Hougue.
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade.
Signification du nom : Marie-Madeleine : Sainte Marie-Madeleine est une religieuse (1756 - 1846), née à Barfleur sous le nom de Julie Postel et considérée comme une des personnalités de Barfleur (pèlerinage le dernier dimanche de juillet). Le bateau est affectueusement surnommé La Mama.
Longueur hors-tout : mLongueur de la coque : 14 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 4,6 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air : m
Déplacement : 26 t.
Surface maxi de voilure : 193 m²
État : En attente de restauration après échouage ayant entraîné de graves dégâts (coque éventrée)
Avant : étrave verticale ; bout dehors. numéro CH 3093 sur chaque bord (CH pour Cherbourg)
Arrière : voûte et tableau très inclinés ; tableau ajouré.
Superstructures : discrètes (panneaux, descentes).
Marie Madeleine a été construit en 1934 à St-Vaast-La-Hougue ; il a été utilisé comme bateau de pêche : Il utilisait des baux, nom donné aux palangres ou cordes (lignes comportant de nombreux hameçons) dans la région de Cherbourg. Ce type de bateau est donc appelé bautier.
En 1967, le bateau n'était plus intéressant pour la pêche professionnelle et a été désarmé. Il a été acheté par le yacht-club de Deauville, mais son état trop délabré a d'abord rebuté ceux qui voulaient le remette en état.
En 1977, il a été racheté par Jacques Dadure, qui a réussi la restauration (à Deauville) et l'a fait classer monument historique en 1984, tout en créant une association pour la sauvegarde de Marie-Madeleine. De nouveaux travaux, réalisés en 1990, lui ont permis de participer au concours des bateaux des côtes de France, à Brest 1992.
Le bautier est basé à Honfleur, et sa première grande sortie fut pour se rendre à Barfleur, pour le pèlerinage à Sainte Marie-Madeleine. Il fait partie de l'association honfleuraise des vieux gréements (AHVG), qui regroupe diverses associations normandes.
Marie-Madeleine participait à divers rassemblements de voiliers, comme les Armadas de Rouen et les fêtes de Brest et de Douarnenez. Elle a fait naufrage le 5 septembre 2015 sur les îles Saint-Marcouf (à l'est du Cotentin). heureusement sans pertes humaines, mais le bateau s'est très abîmé en quelques heures, et on l'a cru irrémédiablement perdu. Encore une triste nouvelle pour le patrimoine maritime français. Voir ici un reportage du CROSS Jobourg sur le naufrage.
http://www.cross-jobourg.developpement-durable.gouv.fr/naufrage-du-marie-madeleine-a807.html
Depuis, le bateau a pu être renfloué et ramené à Saint-Vaast.. Marie-Madeleine ramené à St-Vaast. Déclaré réparable, il a été mis en chantier. Fin 2021, les travaux ont bien avancé. Peut-être une remise à l'eau en 2022 ?
En 1967, le bateau n'était plus intéressant pour la pêche professionnelle et a été désarmé. Il a été acheté par le yacht-club de Deauville, mais son état trop délabré a d'abord rebuté ceux qui voulaient le remette en état.
En 1977, il a été racheté par Jacques Dadure, qui a réussi la restauration (à Deauville) et l'a fait classer monument historique en 1984, tout en créant une association pour la sauvegarde de Marie-Madeleine. De nouveaux travaux, réalisés en 1990, lui ont permis de participer au concours des bateaux des côtes de France, à Brest 1992.
Le bautier est basé à Honfleur, et sa première grande sortie fut pour se rendre à Barfleur, pour le pèlerinage à Sainte Marie-Madeleine. Il fait partie de l'association honfleuraise des vieux gréements (AHVG), qui regroupe diverses associations normandes.
Marie-Madeleine participait à divers rassemblements de voiliers, comme les Armadas de Rouen et les fêtes de Brest et de Douarnenez. Elle a fait naufrage le 5 septembre 2015 sur les îles Saint-Marcouf (à l'est du Cotentin). heureusement sans pertes humaines, mais le bateau s'est très abîmé en quelques heures, et on l'a cru irrémédiablement perdu. Encore une triste nouvelle pour le patrimoine maritime français. Voir ici un reportage du CROSS Jobourg sur le naufrage.
http://www.cross-jobourg.developpement-durable.gouv.fr/naufrage-du-marie-madeleine-a807.html
Depuis, le bateau a pu être renfloué et ramené à Saint-Vaast.. Marie-Madeleine ramené à St-Vaast. Déclaré réparable, il a été mis en chantier. Fin 2021, les travaux ont bien avancé. Peut-être une remise à l'eau en 2022 ?
bonjour,actuellement elle est au sec aux chantiers naval bernard à saint vaast
RépondreSupprimerla hougue.un appel au don est lancé voir sur saint vaast.com et sur face book page remise en état de la mama.pouvez vous transmettre l'info s.v.p.
L'entreprise ceres la sauvé,le chantier naval fait l'expertise...
merci Eddy.