Type : dundée (ancien thonier)
Gréement : mâts en 1 seule partie (à pible) ; voile à corne chacun des 2 mâts ; flèche sur le grand mât seulement ; 1 foc, une trinquette.
Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois
Date et lieu de lancement : 1942 aux Sables d'Olonne, en Vendée (chantier Espoir sablais)
Autres noms : aucun
Utilisation initiale : bateau de pêche (chalutier-thonier de l'île d'Yeu).
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Cherbourg
Dernière utilisation connue : Voilier école et de réinsertion.
Signification du nom : Vieux Copain : ce n'est qu'à regret qu'on le quitte... C'est le nom que lui a donné premier propriétaire, alors qu'il était encore tout neuf ; ce serait dommage de le changer. Un Anglais l'aurait peut-être appelé Old Fellow.
Longueur hors-tout : 29 m
Longueur de la coque : 17,6 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 5,1 m
Tirant d'eau maximal : 2,5 m
Tirant d'air : 22 m
Déplacement : 70 t .
Surface maxi de voilure : 260 m²
État : ?
Avant : étrave inclinée ; bout dehors. numéro indiqué sur chaque bord : anciennement PL 2190 (PL pour Paimpol), maintenant CH 2190 (CH pour Cherbourg).
Arrière : voûte; barre à roue.
Coque : bleu clair, bande blanche au-dessous du liston, pavois bleu foncé.
Superstructures : superstructures discrètes (panneaux, descentes).
Vieux Copain est un ancien chalutier-thonier de l'île d'Yeu, construit en 1940 aux Sables d'Olonne pour le patron Gaston Poiraud. La photo, transmise par jean-Michel Peault ci-dessous montre le Vieux Copain désarmé à l'île d'Yeu, attendant son destin.
Après
une carrière bien remplie pour les deux copains, le marin a pris sa
retraite et le vieux thonier a été vendu en 1974 par des explorateurs
amateurs qui l'ont mené jusqu'au Groenland. Au retour, après un échouage
dans l'archipel des Orcades, le bateau a été abandonné à Granville. Une
première tentative de restauration après un remorquage dans l'estuaire du Trieux est un échec et le bateau finit par couler. C'est Serge Le Joliff qui
renfloue l'épave (en travaillant en plongée, au début) à partir de
1983. Six ans et un bon nombre de milliers d'heures de travail après,
le Vieux Copain est devenu le beau dundée bleu que nous
connaissons. Serge l'a utilisé pendant de nombreuses années pour
promener des passagers autour de Paimpol, notamment dans l'extraordinaire archipel de Bréhat et dans le Trieux. Il a obtenu son classement comme monument historique. Vieux Copain a aussi participé à de nombreux rassemblements de voiliers traditionnels, notamment à Brest et à Douarnenez.
Tout
en continuant à naviguer, le bateau était en vente depuis quelques
années et il a été acquis en 2009 par Alain Boutry, président d'honneur
de l'association cherbourgeoise Voiles écarlates, qui l'utilisait, ainsi que 2 dundées plus petits : la Croix du Sud II et la Croix du Sud III. (la Croix du Sud II a été revendue depuis). Cette association fait naviguer des jeunes délinquants dans le cadre de
programmes de réinsertion, des personnes défavorisées et des personnes
ayant des difficultés psychologiques. En échange, ces personnes aident à
certains travaux, comme le carénage des bateaux ou le nettoyage des
plages et du littoral.
Vieux Copain était généralement amarré à Cherbourg et effectuait surtout des navigations autour du Cotentin. Le reverrons-nous de nouveau dans les rassemblements bretons, qu'il semble avoir déserté depuis son départ en Normandie ? Il est actuellement en attente de restauration au chantier Bernard, à St Vaast la Hougue. Les travaux semblent au point mort à cause des difficultés économiques dues à la baisse des subventions, et la vieille coque se dégrade de plus en plus, rendant de plus en plus minimes les chances d'une restauration .Il a d'ailleurs été déclassé comme monument historique et n'est plus, non plus, dans la liste des bateaux d'intérêt patrimonial.
Vieux Copain était généralement amarré à Cherbourg et effectuait surtout des navigations autour du Cotentin. Le reverrons-nous de nouveau dans les rassemblements bretons, qu'il semble avoir déserté depuis son départ en Normandie ? Il est actuellement en attente de restauration au chantier Bernard, à St Vaast la Hougue. Les travaux semblent au point mort à cause des difficultés économiques dues à la baisse des subventions, et la vieille coque se dégrade de plus en plus, rendant de plus en plus minimes les chances d'une restauration .Il a d'ailleurs été déclassé comme monument historique et n'est plus, non plus, dans la liste des bateaux d'intérêt patrimonial.
Aux dernières nouvelles (20 septembre 2023), l'idée de sa restauration est abandonnée et il va donc probablement être détruit. 😥
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