Le gui de tapecul est orientable, relié par l'écoute à une sorte de queue-de-malet recourbée vers le bas (appelée queue de maquereau sur le Mutin) ; gui de grand-voile à enrouleur.
Date et lieu de lancement : 1927, aux Sables d'Olonne, en Vendée.
Autres noms : aucun.
Utilisation initiale : Voilier école (pilotage)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Brest
Dernière utilisation connue : Voilier école de la Marine nationale.
Signification du nom : Mutin, cela fait plutôt indiscipliné pour un bateau militaire, non ? et cela correspond peu à la devise "honneur et discipline" ! Autrefois, les mutins, c'est-à-dire les marins qui se révoltaient contre leurs supérieurs, étaient sévèrement punis, voire pendus haut et court.
Le Mutin a eu un prédécesseur, lancé en 1882 et abandonné après la deuxième guerre mondiale ; il avait un frère jumeau, le Railleur (un nom pas très discipliné non plus...). Auparavant, il y avait eu la Mutine, qui était une grosse chaloupe de pilotage (1864).
Longueur hors-tout : 29 mLe Mutin a eu un prédécesseur, lancé en 1882 et abandonné après la deuxième guerre mondiale ; il avait un frère jumeau, le Railleur (un nom pas très discipliné non plus...). Auparavant, il y avait eu la Mutine, qui était une grosse chaloupe de pilotage (1864).
Longueur de la coque : 20,2 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 6,15 m
Tirant d'eau maximal : 3,1 m
Tirant d'air : 18 m (20 m avec le flèche)
Déplacement : 55 t .
Surface maxi de voilure : 290 m²
État : restauré, méticuleusement entretenu ; il ne doit pas rester beaucoup de bordés d'origine ...
Avant : étrave verticale ; bout dehors.
Arrière : voûte et tableau très inclinés ; barre franche. Espar appelé queue de maquereau (voir ci-dessus, dans gréement).
Superstructures : superstructures discrètes (panneaux, descentes).
Mutin a été construit en 1927 aux Sables d'Olonne ; il a donc 6 ans de plus que les 2 goélettes de la Marine nationale (Belle Poule et Étoile). C'est le plus vieux bateau de la Marine nationale encore en service. Prévu pour l'école de pilotage, il a été construit sur le modèle des dundées thoniers des Sables d'Olonne, avec cependant un gréement plus ramassé. la silhouette rappelle beaucoup celle du thonier Biche, construit en 1933 aux Sables d'Olonne et reconstruit récemment. De loin, on peut distinguer les deux dundées grâce à la couleur de leurs voiles : toutes blanches pour le Mutin, alors que Biche porte une trinquette, un tapecul et un flèche rouges. Les 2 lignes jaunes sur le pavois sont à comparer à 'unique ligne jaune (en bas du pavois) de Biche.
En juin 1940, lors de l'invasion de la France par les Allemands, le Mutin était à Plymouth ; il a été réquisitionné par la Royal Navy pour transporter des hommes et du matériel vers la France. Équipé de tangons et de râteliers à thons, il se mêlait à la flottille de bateaux de pêche ; mais il était armé et a même transporté des faux thons remplis d'explosifs, qu'il devait faire parvenir en France par l'intermédiaire des vrais thoniers. Mais les Alliés s'en prenaient eux aussi aux thoniers, soupçonnés de fournir du poisson à l'armée allemande. A partir de 1942, le Mutin a participé à diverses missions en Méditerranée.
L'école de pilotage de la Marine n'existe plus, mais le Mutin est utilisé pour la formation des futurs officiers et officiers mariniers à la navigation côtière. L'équipage comprend 11 marins, et le commandant est un officier-marinier. Le dundée embarque une quinzaine d'élèves pour des sorties d'instruction autour de Brest (en rade ou à la sortie du goulet), et 8 élèves (qui dorment dans des hamacs) pour des croisières. Il participe également à des rassemblements de voiliers traditionnels.
En juin 1940, lors de l'invasion de la France par les Allemands, le Mutin était à Plymouth ; il a été réquisitionné par la Royal Navy pour transporter des hommes et du matériel vers la France. Équipé de tangons et de râteliers à thons, il se mêlait à la flottille de bateaux de pêche ; mais il était armé et a même transporté des faux thons remplis d'explosifs, qu'il devait faire parvenir en France par l'intermédiaire des vrais thoniers. Mais les Alliés s'en prenaient eux aussi aux thoniers, soupçonnés de fournir du poisson à l'armée allemande. A partir de 1942, le Mutin a participé à diverses missions en Méditerranée.
L'école de pilotage de la Marine n'existe plus, mais le Mutin est utilisé pour la formation des futurs officiers et officiers mariniers à la navigation côtière. L'équipage comprend 11 marins, et le commandant est un officier-marinier. Le dundée embarque une quinzaine d'élèves pour des sorties d'instruction autour de Brest (en rade ou à la sortie du goulet), et 8 élèves (qui dorment dans des hamacs) pour des croisières. Il participe également à des rassemblements de voiliers traditionnels.
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