BELLE DE VILAINE (B 1887)

Type : Chaloupe pontée

Gréement : les 2 mâts en 1 seule  partie (à pible) ; voiles au tiers sur les 2 mâts : la voile d'avant est la misaine, celle du grand mât, le taillevent, peut être surmontée d'un flèche, appelé hunier sur les bateaux à voiles au tiers ; un foc.

Matériaux : Coque et pont en bois ; mâts en bois.
Date et lieu de lancement :  1994 au Croisic en Loire Atlantique. Réplique d'une chaloupe de 1887.
Autres noms  : aucun
Utilisation initiale : voilier de plaisance ; l'original était un bateau de pêche.
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Billiers, dans l'est du Morbihan

Dernière utilisation connue : Voilier associatif de croisière et de promenade.

Signification du nom : Belle de Vilaine :  La Vilaine est le fleuve qui passe à Rennes  ;  c'est sur son vaste estuaire, proche de la limite est du Morbihan, que se trouve Billiers, le port d'attache du bateau. Et La Belle de Vilaine, ça fait quand même plus joli que La Vilaine...

Longueur hors-tout : 15 m
Longueur de la coque : 10,5 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  4 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 18  t.
Surface maxi de voilure : 97 m² 

État : récent, bien entretenu

Avant : étrave verticale ; bout-dehors.Numéro B1887 (B pour Billiers, 1887 pour l'année où a été lancé le bateau original).

Arrière : pointu.

Coque : verte ; liston jaune ; pavois peu élevé, surmonté d'un bastingage en bois.

Superstructures : 2 roufs bas, en arrière de chaque  mât

 

      Belle de Vilaine est la réplique d'un bateau de pêche de la fin du dix-neuvième siècle. Ces chaloupes pontées pratiquaient la pêche au chalut à perche en baie de Vilaine, entre la côte du Morbihan et les îles d'Houat et d'Hoedic. Le chalut était remorqué latéralement, en dérivant ; l'association a reconstitué, non seulement le bateau, mais aussi le matériel de pêche, qui a été utilisé lors de sorties spéciales. 
     Certaines de ces chaloupes allaient même pêcher au grand large, dans le golfe de Gascogne. Elles allaient y chercher les thons germons, avant d'être remplacées par des chaloupes plus grandes, puis par les célèbres dundées. D'autres naviguaient au bornage, c'est-à-dire transportaient des marchandises entre des ports très proches.
       Gérée par une association "Voile traditionnelle en Vilaine", qui l'a construite, la chaloupe quitte régulièrement la baie de la Vilaine, notamment pour participer aux rassemblements bretons de voiliers