mercredi 25 février 2015

AR ZÉNITH (AU 2378)

Type : Dundée 
Gréement : bateau dégréé

Matériaux : Coque et pont en bois
Date et lieu de lancement : 1939 à Camaret (Finistère), au chantier Keraudren.
Autres noms : aucun (?)

Utilisation initiale :  bateau de commerce (caboteur)
Dernière nationalité connue : française.
Dernier port d'attache connu : St Malo (St Servan, plus précisément)

Dernière utilisation connue :  conservé à terre sous hangar

Signification du nom : Ar est l'article breton correspondant à le. Le Zénith est un terme d'astronomie : c'est le point du ciel situé exactement au-dessus de notre tête ; le point opposé est le Nadir, qu'on ne voit pas puisqu'il est de l'autre côté de la terre.

    
Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 21 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :   m
Déplacement :   t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État :coque restaurée, mais le bateau reste trop fragile pour naviguer.


Avant : étrave inclinée ; bout dehors. N° d'immatriculation AU 2378

Arrière :  tableau incliné
Coque : vert clair, large bande vert foncé. A l'origine, la coque était blanche et bleue.

Superstructures :  rouf assez bas.

 
   Ar Zénith  est un navire construit juste avant la 2ème guerre mondiale pour transporte le courrier, les marchandises et les passagers entre lAudierne et l'île de Sein. Le lendemain du 18 jiuin 1940, un officier accompagné de militaires réquisitionna le navire, qui fut le premier bateau à rejoindre les Forces françaises libres en Angleterre, avec 95 hommes. Incorporé à la Royal Navy, Ar Zenith fut transformé en sloop garde-côtes, basé à Falmouth.
   Rapatrié à l'île de Sein à la fin de la guerre, en 1946,  Ar Zenith fut regréé en dundée et reprit son service entre Audierne et l'île de Sein. De 1949 à 1978, il servit de sablier, comme  d'autres gabares (Notre-Dame de Rumengol, Fleur de Lampaul, qui lui ressemblent, ont été construites par le même chantier, mais après la guerre)
  Le bateau fut ensuite repris par un marin, ancien des forces française libres, qui le restaura tout en habitant. Il s'échoua accidentellement près de Roscoff, fut abîmé, puis échoué volontairement à l'abri dans la rivière Penzé.
   Ce sont des Malouins qui l'ont fait transporter à Saint-Servan et ont créé une association pou le restaurer et le faire classer monument historique. La restauration n'est cependant pas suffisante pour lui permettre de naviguer. La construction d'une réplique  a été évoquée ; mais comme c'est la crise....
    Plus de détails sur l'histoire du bateau : Site de l'association : http://www.arzenith.com/
 Un autre site intéressant : http://www.temoinshistoirealaratp.org/ar_zenith.php

1 commentaire:

  1. Ce n'est pas parce qu'il est fragile qu'il ne navigue pas mais parce que les subventions reçues des Monuments Historiques ne le permette pas.

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